Position… Lost in the great expanse of a grey ocean!
Conditions: grey. Wind: upwind. Forecast: more upwind. Spirits: not upbeat.
Not everyday offshore is “Life at the Extreme” like the Volvo Ocean Race makes it out to be. Today was one such day, surrounded by endless permutations of wet grey and dreary white, and no, ladies, these are not 50 Shades of Grey that are worth getting excited about!
We are currently bouncing our way over a lumpy sea upwind with fluky unstable winds which is about as fast and exciting as being pulled down bumpy cart track by a lame mule. Spirit of Hungary is enjoying the conditions almost as much as we are, banging on every wave and dipping the side of the deck in the water in the occasional gust. We did have one moment of excitement when larger thump sent the boat rearing into a confused and unexpected tack. With the keel and ballast and all the material inside stacked to one side to improve our performance the boat wallowed drunkenly with the sails pushing on the wrong side and healed over dramatically. I eased the sails and put on the other backstay to secure the mast and eventually got us on our way again, but discovered that the wind information was all screwy. The thumping had flicked one set of wind instruments off the mast, leaving us with just the one backup for the rest of the way around the world!
Between Nandor and I, one crew is always regulating the power in the boat with a ready hand on the traveller but this still allows the other to catch up on sleep or domestic pleasures. I took a sponge bath in the relative warmth of the day and I am reading Robert Louis Stevenson’s account of cruising amongst the coral islands in the tropical Pacific. Oh my kingdom for a coconut!
In the less tropical Indian Ocean we are accompanied by at times three or four wandering albatross and several apptly named Sooty Petrels (http://bit.ly/1I2uYjz) that make a beautiful black silhouette against the grey clouds. The albatross sometimes come and fly in low formation with us, just meters away from the back of the boat, and appear to be inspecting these funny creatures dressed in red and fluro yellow. The father probably thinks that he could feed Edmond the egg and Harry the hatchling for months if only he could make off with one of us! On first glance they look like big seagulls but they are beautifully proportioned for long distance gliding and cut a majestic profile running a wing tip inches off the tip of a wave as they glide effortlessly over the furious sea. I can watch our private squadron for hours and appreciate their company in these backwoods of the world.
Carnet de bord 4 février
Position… perdu dans une immensité grise!
Conditions: nuageux Allure: près Prévisions: encore du près! Ambiance à bord: un peu terne
Tous les jours ne ressemblent pas à «la vie à l’extrême» comme le dit si bien le slogan de la Volvo Ocean Race. Aujourd’hui était un jour plutôt morne à bord, entourés de nuances de gris avec la mer et les nuages, et, non, les filles ce n’était pas excitant comme le livre «50 nuances de Grey» !
Nous remontons actuellement au près sur une mer désordonnée avec un vent très instable et ce n’est vraiment pas l’expérience la plus excitante que l’on puisse avoir à bord! Spirit of Hungary ne profite pas trop de ces conditions non plus: le bateau tape sur les vagues et gite beaucoup dans les rafales. Nous nous sommes fait une petite frayeur dans l’après-midi lorsqu’une vague puissante a envoyé le bateau au tas et provoqué un virement pas vraiment planifié. Avec la quille, les ballasts et tout le matériel à l’intérieur du bateau stocké à l’opposé du vent pour nous permettre de mieux avancer, le bateau s’est couché du mauvais côté instantanément. Nous avons choqué (relâché) les voiles, bordé les bastaques (câbles qui maintiennent le mât) pour sécuriser le mât et avons remis le bateau dans la bonne direction assez rapidement. Par contre nous nous sommes rendu compte que les données “vent” de nos instruments étaient fausses et en menant l’enquête, avons réalisé que nous en avions perdu une partie dans la bataille. Il va falloir que l’on fasse bien attention à nos instruments de secours pour le reste du voyage!
A bord, Nandor ou moi sommes toujours sur le pont à surveiller les rafales, prêts à choquer le chariot de grand voile pour éviter que ce genre d’aventures nous arrive trop souvent. En plus cela permet à l’autre personne de se reposer et de s’occuper un peu de soi. Pendant mon «temps libre» aujourd’hui j’ai pris un petit «bain» quand il ne faisait pas trop froid et j’ai avancé un peu dans mon livre de l’écrivain et aventurier Robert Louis Steveson qui m’a fait rêvé avec ses aventures dans les îles Pacifiques. Qu’est ce que je donnerais pour une noix de coco maintenant
Comme nous sommes encore dans le sud de l’Océan Indien nous sommes régulièrement accompagnés par quelques albatros ou Pétrel-tempête (http://bit.ly/1I2uYjz) dont les silhouettes se détachent sur les fonds gris de nuages. Les albatros restent parfois plusieurs heures juste quelques mètres derrière le bateau, observant les créatures bizarres que nous sommes, petits bonshommes habillées en rouge et jaune fluo. A première vue ils ressemblent à des goélands mais ils sont beaucoup plus grands et parfaitement proportionnés pour planer sur de longues distances au dessus des mers déchainées. J’apprécie vraiment leur compagnie et peux rester à les observer pendant des heures en ces lieux si reculés du reste du monde!
Albatros aux côtés de Spirit of Hungary © Spirit of Hungary during the Barcelona World Race 2014/2015